Une masse d’enlèvements frappe Madagascar depuis le mi-mai. Cet acte cible généralement les jeunes filles notamment dans la capitale, mais aussi dans les périphéries. Environ 3 disparitions sont signalées toutes les semaines, faisant des bruits dans les médias et réseaux sociaux.
Selon le témoignage des victimes relâchées, les ravisseurs usent de diverses méthodes de séquestration. Intimidation au cours d’un dialogue organisé, incrustation forcée dans une voiture 4×4, nombreux se font rouler dans la farine. Certaines se sont plaintes d’une asphyxie à partir d’une odeur diffusée ou d’un mouchoir doté d’une substance de stupéfiant.
Les personnels des hôpitaux ont cependant affirmé que les kidnappées ne subissent aucun acte de viol, ni d’enlèvement d’organes. Elles sont uniquement assommées de manière à perdre la mémoire à leur réveille. La plupart des victimes, ayant reçu une marque douloureuse sur le doigt, sont relâchées au bout de quelques jours de l’enlèvement.
Cet acte terrifiant s’étend dans les provinces, tel à Fianarantsoa où quelques cas ont déjà été signalés fin mai. Les services d’urgence creusent au loin l’affaire en vue d’arrêter la perturbation. Les autorités appellent également aux jeunes ainsi qu’à leurs parents de rester sur leur garde.
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