Chaque société, quoi qu’elle soit, possède ses traits caractéristiques spécifiques, entre autres les valeurs et les défauts. Ces deux formes d’idéologie engendrent l’union des habitants, mais également la diversification des flux idéaux entre eux, d’où surgit le conflit. Etant considéré comme un fait social, le conflit constitue un point commun entre toute communauté, si bien qu’aucune de cette dernière ne puisse s’y échapper. Il prend plusieurs aspects, dépendamment des éthiques imposées, en conjecture des éventuels impacts. Des controverses submergent cependant le monde quant à ses conséquences. N’entraîne-t-il que des dégâts ?
N’est-il pas, dans une autre facette, un facteur de développement pour les groupes touchés ?
Conflit vers épanouissement social
Le conflit a fait de la société ce qu’elle est aujourd’hui. Les guerres, les grèves et luttes en vue de parvenir à des fins, voire les petites mésententes locales, ont forgé la mentalité de chacun dans l’adaptation ainsi que la recherche de solutions. Cette recherche a, par la suite, conduit les Hommes à exploiter l’environnement et user des découvertes comme un instrument pour vivre en harmonie et améliorer les conditions des étapes ultérieures de vie. Tel est le cas de la situation d’après-guerre des années 90. Certes, les pertes humaines étaient accablantes, mais nul ne pourrait ignorer les efforts déployés pour restituer les dégâts, emmenant dans une planète moderne, mondialisée et en marche vers un spectre technologique inédit. En outre se démarquent les crises à Madagascar étant sous la direction des colons français. En dépit des obscurités humanitaire et culturelle, une nette évolution aussi infrastructurelle que financière a illuminé le pays dès lors la fin de la colonisation, notamment la construction des voies ferrées, des hôpitaux et beaucoup d’autres. Le passage dans cette phase a même éveillé et renforcé le patriotisme en chaque peuple, muni de leur dévouement pour la nation. Par ailleurs, l’existence d’un conflit prouve à quel point une société est dynamique et que les composants sont actifs, s’interagissent et possèdent ainsi des visions. Somme toute, une mésentente idéologique peut être perçue comme un outil d’exploit communautaire.
Des attitudes à adopter
Les nuances entre conflit et développement requièrent des comportement et mentalité venant des composants d’une société. Ces attitudes concernent toute catégorie de la hiérarchie, en commençant par les citoyens jusqu’aux autorités, sans oublier les intervenants. Premièrement, pour que la dispute prenne fin en aboutissant à une émergence, le médiateur se doit de se vêtir d’un bon escient de négociation. Autrement dit, 03 mécanismes devraient être à sa connaissance, notamment les paramètres sociologique, anthropologique et
psychologique. Effectivement, connaître les traits qui régissent une communauté, son histoire ainsi que les idéologies du peuple permettra à l’intermédiaire de déployer des stratégies de consensus. Deuxièmement, les deux parties opposées se doivent d’agir afin de trouver un accord pour ensuite procéder à la réconciliation ainsi qu’à la résolution. Mais pouvoir résoudre l’énigme nécessite également la connaissance en profondeur de la source du problème. En analysant les causes à effets du désaccord, des solutions vont, de fils en aiguilles, surgir et pourraient être mises en pratique. Troisièmement, la récupération post-crise revendique la
conscience et action des habitants. Exploit des rénovations possibles, adaptation et prévention
aux prochains conflits, ce sont des attitudes impératives.
Une société présente une divergence d’idée conduisant inévitablement à une phase conflictuelle. Le conflit est pourtant un outil de rénovation déployé par le peuple, à travers l’éveil du sens de l’orgueil et de l’exploit qu’il apporte au sein d’une communauté. Plusieurs cas ont, d’ailleurs, déjà prouvé cette affirmation, notamment ceux de la période d’après-guerre et de la post-décolonisation à Madagascar. L’envie de vivre plus que jamais s’y installe, se manifestant par l’amour débordant de la patrie ainsi que le désir de la mettre en lumière. A cela s’ajoutent les prouesses infrastructurelles accomplies au cours du passage dans le rouleau. L’affrontement de ce trajet nécessite des attitudes analysées venant de chaque intervenant, que cela aboutisse à un gagnant-gagnant, à un gagnant-perdant ou à un perdant-perdant. En fin du compte, chaque situation a ses côtés positifs et négatifs. Les pertes des vies humaines issues des conflits, quant à elles, soulèvent des polémiques nuisant à la cohésion sociale, menant, de ce fait, à une étude assidue.
https://www.cairn.info/psychologie-du-travail-et-des-organisations–9782100801411-page-136.htm